Le couple est de nouveau réuni mais un troisième personnage a fait son apparition : « l’inévitable jeune amant. Du faux boulevard déjanté, du marivaudage survolté, dont chacun des protagonistes refuse inconsciemment de jouer le rôle pourtant élémentaire qui lui est assigné. Bref une franche rigolade mais amère comme un digestif italien. » Marcel Trillat – France 2
Un tel titre impose, pour ainsi dire, de prendre délibérément parti. Le texte, quant à lui, pourrait nous éloigner du genre, puisqu’aucune porte ne claque, aucun personnage ne sort où n’entre. Un boulevard, donc, en huis-clos… joli paradoxe. Mais les retournements et les surprises s’enchaînent et la dynamique du texte s’épanouit par le contresens, apparent mais surtout volontaire, du jeu des comédiens, et l’anachronisme des costumes, signant trois atmosphères “classiques”, ici joyeusement entremêlées.
Eric Hénon